Le pourquoi du comment je suis la

Jillixn
Ça s'est passé il y a quelques années déjà, l'histoire banale d'un drame familiale. Des âmes meurtries, d'autres sur-lesquelles les maux semblent glisser. Je n'avais pas encore six ans et pas encore conscience que cette vie qui s’était éteinte allait changer la mienne. Cette douleur naissante au creux de ma poitrine et ce poids sur mes frêles épaules d'enfants m'ont accompagné de longues années, m'ont pris une partie de moi et n'ont laissé qu'une carcasse à l'esprit absent.
Noyée parmi tant de jeunes âmes limpides, la mienne n'en paraissait que plus obscure. Incrustés dans ma chair, j'avais en moi des hôtes qui prenait mon être pour asile. S'ils m'avaient prit bien des choses, ils ne me prendraient jamais ma force et mon courage.
Je n'avais aucun rêve à chérir, aucune ambition, juste cette envie, ce besoin, accompagnée d'une feuille et d'un crayon de dresser mes démons pour mieux les abattre.
Alors, j'ai écris, de nombreuses fois, jusqu’à ne plus pouvoir, jusqu'à ne plus trouver de mots, jusqu'à ne plus avoir d'encre. Je me trouvais alors face à tous ces maux qui me paraissaient tous déjà étrangers et pourtant ça ne me suffisait pas. Ce charmant bordel, ces feuilles aux quatre coins de ma chambre d'adolescente, ce miroir qui reflétait mes yeux encore embrumés et mes ongles rongés, ce vieux 33 tours et cette passion pour les mots a peine naissante étaient le début de ma guérison.
Et me voila aujourd'hui, des années après, c'est ma plus grande passion je crois mais je suis assez timide donc c'est un grand pas pour moi que d'être ici. J'écris depuis longtemps mais je cherche évidemment à m'améliorer, donc n'hésitez pas. Au plaisir de tous vous lire :)
Noyée parmi tant de jeunes âmes limpides, la mienne n'en paraissait que plus obscure. Incrustés dans ma chair, j'avais en moi des hôtes qui prenait mon être pour asile. S'ils m'avaient prit bien des choses, ils ne me prendraient jamais ma force et mon courage.
Je n'avais aucun rêve à chérir, aucune ambition, juste cette envie, ce besoin, accompagnée d'une feuille et d'un crayon de dresser mes démons pour mieux les abattre.
Alors, j'ai écris, de nombreuses fois, jusqu’à ne plus pouvoir, jusqu'à ne plus trouver de mots, jusqu'à ne plus avoir d'encre. Je me trouvais alors face à tous ces maux qui me paraissaient tous déjà étrangers et pourtant ça ne me suffisait pas. Ce charmant bordel, ces feuilles aux quatre coins de ma chambre d'adolescente, ce miroir qui reflétait mes yeux encore embrumés et mes ongles rongés, ce vieux 33 tours et cette passion pour les mots a peine naissante étaient le début de ma guérison.
Et me voila aujourd'hui, des années après, c'est ma plus grande passion je crois mais je suis assez timide donc c'est un grand pas pour moi que d'être ici. J'écris depuis longtemps mais je cherche évidemment à m'améliorer, donc n'hésitez pas. Au plaisir de tous vous lire :)

misslou
Bienvenue Jillixn,
c'est un texte très touchant, comment l'art peut nous aider à guérir, comment grâce à l'écriture on peut apaiser un peu ses blessures...
Merci de ce qu'on pourrait lire, ici, comme un témoignage de l'enfant qui se répare en écrivant et de l'adolescente qui voit se révéler dans les mots, sa nouvelle passion.
Il est fort bien écrit ce texte. Pour ma part, écrire c'est un peu guérir mais c'est surtout jouer ! Jouer avec les mots, imaginer mais toujours sur un fond de réel.
Pour s'améliorer, il suffit je crois, de lire, d'écrire et de partager ses écrits. Les commentaires de quelqu'un d'autre sont un atout pour progresser, les propositions de
sujets, de situations qui nous sortent de nos zones de confort habituelles sont autant d'expériences positives pour avancer.
Je serais ravie de partager quelques moments d'écriture avec toi.
Quelques échanges, comme une correspondance, justement, sur l'envie d'écrire, le besoin d'écrire ou quelque chose de plus ensoleillé, peut-être comme
une histoire : à nous de jeter quelques idées sur le papier, pour peut-être se trouver quelques lignes en commun,
un petit début, un agréable commencement....
misslou
c'est un texte très touchant, comment l'art peut nous aider à guérir, comment grâce à l'écriture on peut apaiser un peu ses blessures...
Merci de ce qu'on pourrait lire, ici, comme un témoignage de l'enfant qui se répare en écrivant et de l'adolescente qui voit se révéler dans les mots, sa nouvelle passion.
Il est fort bien écrit ce texte. Pour ma part, écrire c'est un peu guérir mais c'est surtout jouer ! Jouer avec les mots, imaginer mais toujours sur un fond de réel.
Pour s'améliorer, il suffit je crois, de lire, d'écrire et de partager ses écrits. Les commentaires de quelqu'un d'autre sont un atout pour progresser, les propositions de
sujets, de situations qui nous sortent de nos zones de confort habituelles sont autant d'expériences positives pour avancer.
Je serais ravie de partager quelques moments d'écriture avec toi.
Quelques échanges, comme une correspondance, justement, sur l'envie d'écrire, le besoin d'écrire ou quelque chose de plus ensoleillé, peut-être comme
une histoire : à nous de jeter quelques idées sur le papier, pour peut-être se trouver quelques lignes en commun,
un petit début, un agréable commencement....
misslou
misslou
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