Lorsque j’ai voulu reprendre la suite du Sang des Wolf il y a quelques temps, je me suis trouvée complètement bloquée. Je pense que c’était finalement à force de me braquer, de vouloir rester focalisée dessus plutôt que de m’autoriser à écrire autre chose. Cela faisait un moment que je réfléchissais à parler de créatures fantastiques vivant à Paris, plutôt sur le ton de la rigolade… et ça y est, je l’ai fait, avec une sorte de recueil, ou plutôt un genre de romans en fragments que j’ai baptisé: Pourquoi les vampires aiment Paris Plage.
Voici comment j’ai élaboré tout cela, et peut-être de quoi vous donner envie d’y regarder d’un peu plus près!
Une première héroïne
Il y a quelques mois, durant mon stage qui se passait mal, j’ai eu le déclic, en écrivant le plus discrètement du monde le midi (des fois que je me fasse pincer à dire des saloperies sur le milieu où j’évoluais), une nouvelle parodique inspirée de ce qui se passait au boulot… jusqu’à ce que cela devienne le début d’une petite aventure littéraire!
C’est ainsi qu’est née Théa, l’héroïne de la nouvelle Le Corbeau rose. Graphiste au bout du rouleau, solitaire et dépressive, elle s’ennuie dans une agence où ses collègues la traitent comme quantité négligeable, et ne se remet pas du chagrin d’amour qui l’a anéantie. Par un beau matin d’automne, écœurée de cette vie qu’elle exècre, elle décide enfin de mettre fin à ses jours. Une première tentative, puis une seconde, et une troisième, sont contrariées d’une étrange manière… Une ancienne camarade de fac, qui a eu l’honneur de lire Le Corbeau rose en avant-première, m’a même dit qu’elle le trouvait « plein d’ironie, de rage de vivre et d’espoir »! Je la remercie pour ses premières impressions, car cette histoire de doute et de solitude me tenait beaucoup à cœur, et je souhaite plein de bonheur à mon héroïne.