Lire à haute voix et réécrire 20 fois

ecrivonsunlivre Par Le 09/05/2017 1

Dans Devenir écrivain : nos conseils en écriture

Lire à haute voix et réécrire 20 fois

Quand j’écris, c’est pratiquement toujours le matin. J’écris sans me soucier des tournures de phrases, des fautes, des répétitions… J’écris ce que me dicte ma pensée. Ensuite, je « mets au propre ». Je réécris en cherchant les bons mots, des tournures plus appropriées. Pour les répétitions, je surligne les mots de même racine. Si les couleurs sont trop rapprochées, il faut que je change.

Souvent, je m’aperçois que je suis trop rapide, alors je fais durer le plaisir en intercalant de nouvelles phrases. Parfois c’est le contraire, donc je taille dans la masse.

Dès que je pense que le résultat est satisfaisant, je lis mon histoire à haute voix et je m’enregistre. Puis j’écoute ma voix (j’ai fini pas m’y faire avec l’histoire de la chevalière des brigades rouges) et cela me permet d’analyser le même texte sous un angle différent. 

Cette technique facilite la recherche des passages qui ne sont pas fonctionnels. Souvent, c’est dans l’écoute que je trouve les bonnes expressions et que les anachronismes me sautent aux yeux. Jamais, par exemple, je ne pourrais utiliser l’expression « dérailler » ou « déjantés » les automobiles et les trains n’ayant pas encore été inventés, ni même imaginés. Mais là c’est facile, il y a des expressions pour lesquelles s’est moins évident.

Mon roman doit se lire de manière fluide tout en gardant à l’esprit l’atteinte d’un dénouement exaltant pour le lecteur. Si je commence la lecture de façon lente et que je la fini de manière rapide, c’est que j’ai eu hâte de connaître la suite… C’est aussi l’occasion parfaite l’écrit pour jeter les phrases sans intérêts.

Si aussi dans cet exercice que je re-ponctue mes passages. Si je suis à bout de souffle c’est que quelque chose ne va pas.

Et au bout du compte, je m’aperçois que j’ai relu mon texte au moins 20 fois et corrigé à chaque fois. Sans doute le sera-t-il encore avant sa publication...

(Retrouvez quelques documents et illustrations de recherche sur le compte pinterest du site Pinterest)

Vous procurer le roman dans sa totalité

Vous trouverez toute une série de conseils en écriture publiés sur l’année 2017.

Les membres du site ont pu durant cette année voir illustrer ces conseils au fil de l'écriture du Malleus.

Aujourd’hui, l’auteure a publié son roman. Vous ne pourrez donc en lire sur le site que les premières pages. Les conseils, quant à eux, resteront consultables.

Un peu de documentation...sur notre Pinterest

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Commentaires

  • misslou

    1 misslou Le 10/05/2017

    Merci de nous faire partager les secrets de fabrication, lecture, relecture, enregistrement, utilisés pour créer un texte. Chaque auteur a sans doute sa façon de faire. L'atout principal dans un texte étant la fluidité, comme cela est noté. Fluide. Que rien n'accroche, ni les sonorités, ni les lourdeurs, ni une formulation pas suffisamment claire, qui peut nous perdre et nous empêche de continuer facilement.

    On sent que dans ce texte, grâce à une solide documentation, beaucoup d'informations sur l'époque viennent étoffer le décor et l'entourage d'Alayone. Tous les détails sur le travail des uns et des autres, le froid et ses conséquences sur la vie des gens, les odeurs même. Mais au détriment de l'histoire peut-être. Le lecteur s'impatiente...! Je pensais que défigurée, hélas, portant sa peau de loup et pour cela rejetée par les autres, Alayone allait se marginalisée, couper avec son ancienne vie et qu'on amorçait sa progression vers une situation nouvelle où apparaitrait petit à petit la sorcellerie ... mais nous sommes toujours au château et la vie suit son cours.

    J'ai néanmoins bien apprécié le début sous forme de devinette ! J'ai pensé que ce premier narrateur était le diable en personne !! mais lorsque ses coussinets ont été décrits, j'hésitais entre un loup et un chat, un chat noir,en effet ! A mercredi.

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