Yannick HARZER - Globotomie

D'une double formation littéraire et d’économiste et ayant longtemps travaillé au contact de politiciens, Yannick HARZER connaît parfaitement leur mode de fonctionnement. Passionné par les débats actuels sur les culs-de-sac de nos vieilles démocraties, il travaille depuis de nombreuses années déjà sur les possibilités d’en refondre la matrice.

Comment décririez-vous votre écriture ?

"J'ai choisi d'amener le sujet au travers d'une histoire humaine sur fond d’intrigues politiques et policières de façon à le rendre accessible à tous. Difficile de décrire sa propre écriture... Je suis précis et ne laisse rien au hasard. Je pose le décor avant de démarrer l'action, comme le fait tout observateur qui arrive dans un endroit qu'il ne connait pas. J'ai conscience d'avoir écrit un livre inclassable mais il le fallait compte tenu de mes objectifs et du fait qu'il aborde frontalement des questions de société. Le prochain sera je crois très différent." 

Une histoire humaine sur fond d’intrigues politiques et policières, un appel d’air aussi vers un nouveau modèle de démocratie combinant tirage au sort et remplacement des élections de politiciens par des élections de projets de société.

Ancien commando à la personnalité inachevée, Aldemor d’Âvre a toujours rêvé en réalité de travailler dans un zoo. Alors qu’il vient de toucher du doigt son objectif, les services de renseignement l’en détournent en lui demandant d’exécuter un certain nombre de contrats. S’ensuit alors une série inattendue de péripéties et rebondissements qui vont l’amener à pénétrer dans l’univers de ses cibles et à trouver enfin ses marques dans le monde. Ira-t-il jusqu’au bout de sa mission ?

Les 40 première pages en aperçu libre : http://www.lulu.com/items/volume_78/20494000/20494821/3/preview/Globotomie_version_pour_epub_extrait.pdf

" On lui aurait dit que le monde était un ballon gorgé d’eau, il n’aurait pas bronché. À bientôt trente ans passés, Aldemor d’Âvre vivait une vie de reclus. Non parce qu’il n’aimait pas les gens. Il adorait les gens. Depuis tout petit déjà. Enfin, pour être tout à fait franc, uniquement les rares qu’il aimait bien. Oui, on pouvait le formuler ainsi : il adorait ceux qu’il aimait bien. À l’exception de tous les autres. Mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était les animaux, même les plus informes, les plus inapprochables, les plus imperceptibles, les plus puants aussi. Aldemor les aimait parce que tout paraissait si simple chez eux. Si formidablement simple... On pouvait leur parler, ils ne vous contredisaient jamais. Ils ne vous faisaient jamais la moue quelles que soient vos grimaces ou vos humeurs plus ou moins déplorables du matin. Et surtout, ils vous écoutaient avec de grands yeux sentant bon les grands espaces et un air de dire « vas-y, continue, tu es un vrai poète !".

• Par éliès cécile le 16 mars 2017

En cours de lecture , très bien écrit , novateur et captivant ! Félicitations à l'auteur

• Par Astride Matthiss le 13 mars 2017

Bravo à l'auteur, ce livre est bien écrit est vraiment captivant, se lit facilement et on ne s'ennuie pas un seul instant. Et ce projet des intrépides est simplement génial et avantgardiste. Je le conseille vivement.

• Par MULLER Patricia le 17 févr. 2017

Une plume sensible et affûtée, une très belle histoire humaine, joli suspense et propositions politiques très novatrices!! Un coup de cœur!! A lire impérativement.

• Par Yannick Henry le 14 févr. 2017

Bien vu... impressionnant !

https://twitter.com/YannickHarzer

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